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DigitalKiosk n°22 - Newsletter Digital & Distribution Avril 2017


Relation client

Fintech : les banques choisissent la collaboration plutôt que la défiance

Après une phase de méfiance envers les Fintech de la part du secteur bancaire, les banques traditionnelles ont désormais pris conscience de l’enjeu que représentent ces nouveaux acteurs.

La moitié des établissements ont déjà mis en place des partenariats avec des Fintech, et la grande majorité prévoit l’augmentation de ces partenariats sur les 5 années à venir.

Les domaines particulièrement visés concernent l’intelligence artificielle et la blockchain, avec pour objectif l’amélioration du parcours client et de sa connaissance ainsi que les réductions de coûts.

La sécurisation du traitement des données par ces nouveaux acteurs ainsi que l’incertitude règlementaire constituent cependant des freins au développement des relations entre les banques traditionnelles et les Fintech.

Source : CBanque

Le spleen digital des banquiers privés

Le secteur de la banque privée est en plein bouleversement. En plus des taux bas et de la pression réglementaire, la digitalisation du métier de banquier privée force les acteurs du marché à se réinventer.

Une baisse conséquente des effectifs a été amorcée chez plusieurs grands acteurs et les perspectives sur les années à venir ne présagent d’aucune amélioration significative.

Avec la concurrence des Fintech, notamment en termes d’expérience client, les établissements traditionnels revoient leur stratégie en remettant le digital au centre des attentions. Ainsi de nombreuses initiatives ont vu le jour comme la création d’ambassadeurs du digital ou encore du « reverse mentoring » permettant la transmission entre les générations.

Source : AGEFI

Pourquoi les communautés digitales sont stratégiques pour les banques

Avec la baisse de fréquentation des agences physiques, la captation de clients devient plus compliquée. La mise en place de communautés en ligne permet aux membres d’échanger entre eux de manière plus informelle. Les clients existants peuvent ainsi répondre aux interrogations des prospects ou d’autres clients moins chevronnés.

La Caisse d’Epargne vient d’emboîter le pas d’autres acteurs majeurs comme BNP Paribas ou encore ING Direct. L’objectif de ces communautés est de devenir un lieu de référence pour toutes les questions relatives à l’argent. La nomination d’ambassadeurs au sein des membres permet à la fois de récompenser la contribution des plus actifs et de maintenir le niveau d’activité au sein de la communauté.

Source : Les Echos

Qui est ce Watson embauché par le Crédit Mutuel et Orange Bank?

Après le Crédit-Mutuel-CIC c’est Orange Bank, nouvel entrant sur le marché, qui a annoncé l’intégration de l’outil d’IBM Watson au sein de son offre.

L’objectif à terme est de pouvoir faire réaliser un certain nombre d’opérations directement par un conseiller virtuel sans intervention humaine. Avec l’entraînement approprié, Watson est en effet capable de réaliser une analyse sémantique d’un email client par exemple. Cela permettrait d’automatiser des tâches telles que le traitement et le transfert d’emails clients, très chronophage au sein des équipes.

Au-delà de la simple réponse aux questions, c’est le conseil automatisé qui pourrait se développer via de tels outils d’intelligence artificielle.

Source : CBanque

Connaissance client

"Les géants du numérique menacent les banques"

Les banques traditionnelles sentent la menace que représentent les géants du numérique pour la pérennité de leur activité. Les grandes banques perdent de l’argent sur toute une série d’activités de base. Si les segments très spécifiques comme le crédit immobilier, la banque d’affaire ou la gestion de fortune ne sont pas menacés à moyen/long terme, Denis Jacquet, cofondateur de l’observatoire de l’ubérisation est convaincu que dans moins de 10 ans, les géants du numérique comme Facebook, Google ou Amazon auront mis la main sur les activités de banque de détail.

Source : L'Expansion

Agences bancaires : le manque d'informations données par les conseillers épinglé

Une étude diligentée en septembre 2016 par l’Autorité des Marchés Financiers auprès de 11 banques a mis en évidence d’importantes carences au niveau de la qualité des conseils apportés aux clients. Plutôt que de conseiller les clients sur les moyens d’optimiser leur épargne ou leur patrimoine, les conseillers financiers se contentent d’essayer de vendre de nouveaux produits comme s’il s’agissait de nouveaux clients à séduire sans tenir compte de leurs besoins et profils clients. Pour retrouver la valeur ajoutée attendue d’un déplacement en agence, les conseillers financiers doivent réapprendre à jouer leur rôle de conseil.

L’intelligence artificielle et les objets connectés portent le boom des assurtech

Les start-up positionnées spécifiquement sur le marché de l’assurance (Assurtech) et plus particulièrement dans les secteurs de l’intelligence artificielle (IA) et de l’internet des objets (IoT) attirent un volume croissant d’opérations d’investissement. L’intelligence artificielle et l’internet des objets connectés permettent en effet de « donner aux clients un niveau de personnalisation plus élevé et des retombées concrètes ». Si ces nouveaux acteurs de l’assurance concentrent avant tout leur dynamique sur les produits d’assurance non vie, le marché de l’assurance vie ne devrait pas tarder à connaître une redistribution des parts de marché.

Source : Les Echos

Le Crédit Mutuel accélère dans l'intelligence artificielle

Pour décharger ses chargés de clientèle des tâches répétitives et améliorer le service proposé aux clients, le Crédit Mutuel est le premier acteur bancaire français à faire le choix de s’équiper du système d’intelligence artificielle Watson d’IBM. La puissance de cet outil a été massivement approuvée par les 150 conseillers l’ayant testé ces derniers mois. Que les salariés craignant pour la pérennité de leur emploi se rassurent : Watson n’est pas là pour les mettre au chômage mais bien pour les aider à développer le chiffre d’affaire de l’entreprise. Après le Crédit Mutuel, « Orange Bank », service bancaire d’Orange, souhaite également s’équiper de cette solution.

Source : Les Echos

Offres & Produits

Prêt immobilier : BforBank lance son offre 100% en ligne

Annoncée depuis plusieurs mois, l'offre de crédit immobilier de BforBank voit enfin le jour. Ce sont désormais quatre banques en ligne qui proposent ce service sur le marché. Pour se démarquer des banques en ligne concurrentes, BforBank affiche un taux attractif et des conditions favorables. L’enseigne ne réclame pas d’apport personnel, et surtout ne contraint pas les emprunteurs à ouvrir un compte bancaire, ni à domicilier leurs revenus. La demande de financement sera quant à elle, entièrement dématérialisée.

Source : CBanque

Orange joue la carte de l'intelligence artificielle pour réinventer la banque

Orange a lancé le service Orange Bank, totalement gratuit. Il sera accessible à tous à partir du 6 juillet prochain. Pour l’heure, l’offre se cantonne à un compte, une carte, un découvert autorisé et un livret d’épargne rémunéré sans condition de ressource. Les clients pourront régler avec leur smartphone en sans contact, bloquer temporairement leur carte bancaire depuis l'application mobile et aussi envoyer des euros par SMS. Pour se distinguer des autres acteurs, l'opérateur a noué un partenariat avec IBM Watson pour apporter une couche d'intelligence artificielle et mieux servir le client. Les clients d'Orange Bank pourront échanger 24h/24 et 7j/7 avec un assistant virtuel.

Coup d’envoi : Mastercard dévoile la prochaine génération de Carte Biométrique

Mastercard a dévoilé une nouvelle carte de paiement biométrique. Ce modèle est en effet équipé d’un capteur d’empreintes digitales utilisé pour valider que le porteur de la carte est bien son détenteur légitime. Le nouveau dispositif implique toutefois que les clients se rendent, au préalable, dans leur banque pour enregistrer leur empreinte digitale. Le dispositif est actuellement expérimenté en Afrique du Sud. D'autres tests sont programmés dans les prochains mois en Europe et en Asie-Pacifique, avant un déploiement mondial prévu d'ici la fin de l'année.

Source : Mastercard

La Fnac lance sa propre carte bancaire

La Fnac a annoncé le mardi 2 mai l'enrichissement de son programme d'adhésion avec le lancement de la carte Fnac Mastercard. Il s'agit d'une carte universelle de paiement, en partenariat avec Crédit Agricole Consumer Finance. Gratuite et valable 3 ans, cette carte est rattachée directement au compte courant du client. La Fnac espère se démarquer en dotant cette carte d'un avantage pour son détenteur: 1% de tous les achats réalisés avec la Fnac Mastercard - y compris chez les concurrents - lui sera restitué sous forme de chèques cadeaux utilisables dans le réseau Fnac.

Source : Le Figaro

Risques

L’ombre du Brexit plane sur la réforme de supervision européenne

La sortie du Royaume-Uni de l’union européenne a surpris plus d’un observateur. Les négociations autour du Brexit commencent à entrer dans une phase de plus en plus concrète. Les conséquences d’un tel choix politique et économique, sont petit à petit prises en compte dans les évolutions structurelles de l’Union européenne.

Les nouveaux défis de l’intégration financière suite au Brexit sont 1/ d’améliorer les capacités de supervision de l’Union Européenne à 27, 2/ de promouvoir un système financier efficient, concurrentiel et intégré et 3/ d’éviter le dumping réglementaire entre les Etats membres.

Source : Revue Banque

E. Leclerc s’offre une FinTech

La Banque Edel, créée en 1991 par l’enseigne de grande distribution E. Leclerc, s’invite au capital de la FinTech Toulousaine Morning. Nous parlons pour le moment d’une prise de participation minoritaire qui va augmenter au fur et à mesure des prochains mois. L’objectif étant de construire un nouveau projet rentable au travers d’une prise de participation majoritaire grâce au soutien et suite au désengagement progressif de son actionnaire majoritaire de référence la Maif. Morning se trouve actuellement dans une phase de turbulence due à un choix stratégique de se transformer en néo banque peu concluant qui a donc précipité sa chute. La concurrence se densifie encore après l’annonce d’Orange Bank, la commercialisation du compte de paiement C-ZAM par Carrefour Banque et le lancement d’une carte bancaire Fnac.

Source : Revue Banque

DSP 2 : Vers une interdiction du web scrapping ?

Les principaux standards techniques relatifs à la DSP 2 ont été publiés fin février par l’EBA. L’un des points les plus sensibles renvoie à la manière dont les nouveaux tiers de paiements (agrégateurs de comptes, initiateurs de paiement, teneurs de comptes) communiquent (web scrapping).

La DSP 2 vise à cadrer la pratique du web scrapping, qui consiste à envoyer des « robots » sur les espaces de banque en ligne des clients pour réaliser à leur place les opérations de consultation et de virement. L’objectif est de créer un accès direct ou une interface commune dédiée permettant d’une part, de diminuer la charge que les systèmes doivent supporter par ces robots non identifiés et d’autre part, alléger les développements informatiques des nouveaux entrants lorsque l’établissement bancaire d’un client change son interface de banque en ligne.

Source : Revue Banque

Avril 2007 – Avril 2017 : De l’illusion au désordre, la crise dix ans après

La crise des subprime fut la consécration du modèle « originate & distribute » en lieu et place du modèle classique « originate and hold ». Résultat des courses, le bilan des banques centrales a explosé au travers de l’échec des politiques classiques d’injection de liquidités, des baisses des taux directeurs et des programmes de Quantitative Easing. Nous sommes passés d’une crise des dettes privés à une crise des dettes publiques, au point que certains Etats sont au bord de la faillite ! Le bilan de la Fed est passé de 800 à 4 100 milliards $ et celui de la BCE de 1 100 à 3 500 milliards €… Et ce n’est pas fini car la BCE rachète toujours des titres souverains pour 60 milliards € par mois avec un taux de Refi égal à 0% et un taux de facilité de dépôt établit à – 0,4%.

Source : Revue Banque

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