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DigitalKiosk n°23 - Newsletter Digital & Distribution Mai-Juin 2017


Relation client

Comment la Société Générale réinvente le rôle de conseiller

Le développement du digital dans la banque de détail ne pousse pas seulement les banques à réduire les effectifs mais également à repenser le rôle que jouent les conseillers.

Les nouveaux canaux de distribution permettent aux conseillers de libérer du temps par rapport aux tâches administratives afin de se concentrer sur le conseil et la vente de produits. Des professionnels d’autres secteurs, déjà rodés à la vente en ligne, rejoignent ainsi les bancs des banques traditionnelles.

Le conseiller généraliste tend ainsi à devenir le « chef d’orchestre » de la relation client, faisant le lien avec les conseillers spécialisés par produit.

Source : Les Echos

Axa Banque : que vont devenir les 30 000 clients de Soon ?

La banque mobile d’Axa Banque, Soon, a fait ses preuves en parvenant à conquérir 30 000 clients depuis son lancement en 2013 malgré le peu de publicité.

La marqué séparée à permis au groupe de tester un certain nombre de fonctionnalités et d’éléments d’organisation qui seront repris sous Axa Banque. Chaque client a reçu un email leur précisant que leur compte sera basculé vers Axa Banque.

Pour les clients actifs, aucun impact financier à prévoir. En revanche, conformément aux nouvelles conditions générales d’Axa Banque, les clients n’atteignant pas un certain montant de paiement par trimestre se verront facturés des frais de tenue de compte.

Source : CBanque

Le GIE Cartes Bancaires imagine le paiement de demain

Le Groupement Cartes Bancaires CB en charge du traitement des flux de paiement a lancé en Juin son incubateur « LAB by CB ». L’objectif est d’améliorer la relation client tout en renfonçant la sécurité des paiements, notamment pour les achats en ligne. Pour cela l’incubateur se charge de faire émerger les nouvelles idées puis de nouer des partenariats avec des start-ups ayant la capacité de développer ces nouvelles applications.

Le groupement souhaite ainsi rivaliser avec les géants américains MasterCard et Visa sur le thème de l’innovation et ainsi gagner en visibilité.

Source : Les Echos

"&vous by Monabanq" le nouveau programme relationnel inédit de la banque en ligne

Monabanq, la banque en ligne du groupe Crédit Mutuel, a officialisé en Juin le lancement de son nouveau programme de relation client baptisé "&vous by Monabanq« .

Le site internet restera ouvert à tous et sera concentré sur la gestion de l’argent au quotidien. En parallèle du portail, des outils sont mis à disposition sur l’application mobile et permettent aux clients d’effectuer un suivi en temps réel de leur compte.

Cette nouvelle relation client se veut sur mesure via une hyperpersonnalisation rendue possible par l’utilisation de la data.

Source : Banques en Ligne

Connaissance client

« Les banques ne peuvent pas avoir à elles seules toutes les bonnes idées »

Face à l’arrivée des fintech sur le marché, les banques traditionnelles font face à une nouvelle concurrence. Les nouveaux entrants sont en effet plus agiles et proposent des parcours digitaux plus innovants.

En revanche les acteurs historiques conservent un avantage de taille : la connaissance client. La gestion de la donnée client sera donc au centre des préoccupations des banques sur les années à venir.

Les partenariats entre banques traditionnelles et fintech peuvent alors être profitables aux deux parties dans le cas où la start-up adresse un segment spécifique non ou mal adressé par la banque.

Source : Les Echos

Et si le BIG data client rencontrait le robo-advice ?

Malgré la forte satisfaction relevée auprès des français par rapport à la qualité du conseil au sein de leur banque, les robo-advisors offrent une alternative intéressante pour les investisseurs.

De plus la réglementation et les coûts liés au conseil traditionnel favorisent la désintermédiation et poussent les clients à se tourner vers des solutions plus innovantes. Les banques traditionnelles conservent toutefois un atout majeur : la donnée client. L’utilisation du Big Data permettrait en effet de pouvoir orienter de manière plus fine les clients vers les bons profils d’investissement ainsi que sur les sommes épargnées.

Il serait ainsi imaginable d’utiliser les données de la banque alliées à un robo-advisor d’une fintech pour offrir des solutions personnalisées aux clients.

Source : Journal du Net

Accélérer en toute conformité la souscription grâce au digital

Lors de la souscription à un nouveau produit en ligne, la transmission de pièce justificatives est une étape obligatoire pour le client (KYC, LAB/LAT). Cette étape du processus est critique et peu facilement être source d’insatisfaction pour le client dans le cas où un ou plusieurs documents seraient rejetés.

Les nouveaux outils digitaux permettent désormais aux clients de transmettre directement les documents via une application ou le portail web en les prenant en photo. Des contrôles automatiques peuvent ainsi être imaginés en automatique en amont du processus afin de prévenir le client immédiatement en cas de rejet (ex : définition d’image trop basse).

Source : Les Echos

Les banques doivent investir dans leur force de conseil pour ne pas se faire désintermédier

En plus de la pression exercée sur leur marge à cause des taux bas et de la réglementation croissante des activités, les banques traditionnelles doivent désormais compter avec la présence des fintech sur des pans spécifiques de leurs activités.

Afin de conserver au maximum la relation client, les banques se doivent d’utiliser au mieux les données accumulées. Une solution consiste à revoir l’architecture des systèmes d’informations afin de les recentrer sur la donnée. Cette démarche doit également permettre de se focaliser sur le conseil apporté aux clients, que ce soit sur les produits d’épargne ou de prêt.

Source : Journal du Net

Offres & Produits

Comment KissKissBankBank veut permettre à La Banque Postale de bâtir une (autre) banque digitale

La Banque Postale a racheté le 28 juin l’un des leaders français du financement participatif – KissKissBankBank. Lancée en 2009, cette FinTech a démarré avec la plate-forme de crowdfunding dédiée aux projets artistiques et basée sur le modèle du don avec contrepartie. Depuis, elle a lancé la plate-forme HelloMerci, dédiée au financement des projets personnels grâce à des prêts solidaires, et Lendopolis qui s'adresse aux entreprises françaises de plus de deux ans. Les taux de rémunération oscillent entre 5 et 10%. La collecte avoisine près de 83 millions d'euros pour le financement de 27 000 projets.

Source : Usine Digitale

La fintech Morning se relance avec de nouvelles offres

Morning, sous l'impulsion de son nouvel actionnaire majoritaire, la Banque Edel (filiale du Groupement d'Achats des Centres E.Leclerc) développe son offre de services. Avec la gratuité de cagnottes en ligne et l'ouverture d'un compte de paiement avec IBAN, les clients de la néo-banque choisiront 4 offres rattachées à la carte bancaire Morning : Pay pour les paiements standards, Jump, pour les jeunes de 12 à 18 ans. Puis Protect pour les majeurs protégés sous tutelle et leurs tuteurs, avec un module de gestion et de contrôle des dépenses. Enfin, Welcome pour l'ouverture d'un compte et l'obtention d'une carte de paiement destinée aux nouveaux résidents français, qu'ils soient travailleurs ou étudiants.

Source : Usine Digitale

Natixis met le turbo dans le paiement en rachetant la Fintech Dalenys

Natixis va débourser 160 millions d’euros pour l’ex-Rentabiliweb qui offre des services d’encaissement des e-commerçants. La filiale de BPCE veut devenir un des leaders européens des paiements. Dalenys (ex-Rentabiliweb) qui œuvre sur le même marché que le leader néerlandais Adyen devra se développer dans les solutions pour les e-marchands sous sa marque Be2Bill. Ce marché en forte croissance représente en Europe plus de 500 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Pour Dalenys, le CA 2017 est de 5 millions d'euros au 1er trimestre (et 17 millions sur l'année 2016) mais avec une croissance forte (+44% en 2016 et +11% au premier trimestre).

Source : La Tribune

5ème édition FIN&TECH Community : les 53 labellisés en 2017

Le détail des 53 labellisés pour chaque FinTech. Et la répartition en six secteurs clés de l’écosystème financier :

- 11 startups de l’assurance

- 11 du secteur bancaire

- 10 dans la gestion d’actifs

- 7 dans les métiers du chiffre et du conseil

- 6 dans le secteur immobilier

- 7 dans l’économie sociale et solidaire

Source : Hello Finance

Risques

Les banques européennes vues de Washington

Dans son rapport sur la stabilité financière (19 avril 2017), le FMI dresse un bilan négatif (surcapacités, faibles revenus et coûts d’exploitation excessifs) du système bancaire Européen au travers de leur rentabilité (Return on Equity inférieure à 8%). Cependant, l’analyse différenciée opérée par diversification géographique du portefeuille d’activité des banques révèle un angle bien plus nuancé de la situation. Les banques dites « domestiques » (Grèce, Portugal et Italie) et « globales » (Royaume-Uni, Espagne, Suisse) présentent globalement une rentabilité trop faible. En revanche, les banques dites « européennes » (France, Pays-Bas) arborent une rentabilité bien meilleure.

Source : Revue Banque

Les FinTechs en 2017 : maturité du marché et adaptation des outils réglementaires

Nous allons ici nous focaliser sur l’importance de l’agrément pour une FinTech afin de développer l’aspect commercial de l’établissement.

Lemon Way au travers de son agrément d’établissement de paiement (France) a pu exporter son business-modèle au travers d’une douzaine de pays européens en moins de six mois. De leur côté, Leetchi, agréé initialement émetteur de monnaie électronique (Luxembourg) puis établissement de paiement, a lancé une plateforme pour la gestion des paiements au service de l’économie collaborative, Mangopay.

Dorénavant, les fintechs Européennes recherchent des agréments sur le continent africain (Burkina Faso, Mali, Sénégal, etc.) un marché gigantesque et plein d’avenir.

Source : Revue Banque

Un ratio de fonds propres à 20% ?

Lord Adair Turner, ancien banquier et ex-président de la Financial Services Authority (FSA) entre 2008 et 2013 fait part de ses propositions pour « éviter » les crises futures.

D’un côté il souhaite que l’on limite la croissance du crédit privé et la dépendance de l’économie, d’une manière générale, à la dette privée qui est l’une des causes majeures des différentes crises financières (la majorité des crédits privés sont alloués à l’immobilier et ne financent pas d’actifs productifs). Combinées à cela, les exigences en fonds propres des banques devraient être rehaussées aux alentours de 20% pour permettre une meilleure stabilité financière.

Il estime que la politique publique doit se « réapproprier les armes de la création monétaire et du contrôle du crédit ».

Source : Revue Banque

Des avancées attendues dans l’intégration du risque climat par les financiers en 2017

La CoP 21, les conférences mondiales annuelles sur le climat et les politiques nationales en matière d’écologie commencent à porter leur fruit quant à la prise en compte du risque climatique par le monde financier.

Une « Task Force on Climate-Related Financial Disclosure » (TCFD) a été lancée fin 2015 par le Conseil de stabilité financière (FSB). Elle a publié fin 2016 des recommandations et des lignes directrices de reporting sur le risque climat pour le secteur financier. En parallèle, la Commission européenne a également constitué, en 2016, un groupe d’experts (HLEG) afin de réfléchir à la « façon d’intégrer les recommandations dans les réglementations financières de l’Union européenne.

Une inconnue majeure reste l’impact de D.Trump qui souhaite détricoter les mesures environnementales de son prédécesseur comme promis lors de sa campagne électorale.

Source : Revue Banque

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