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DigitalKiosk n°27 - Newsletter Digital & Distribution Novembre 2017


Relation client

« L’expérience client doit être fluide à l’ère digitale »

Selon Bertrand Cozzarolo, codirecteur de la stratégie, du digital et de la relation client, banque de détail en France chez Société Générale, les banques traditionnelles doivent se focaliser sur les fondamentaux de la relation client.

Ces établissements font en effet face à la concurrence croissante des néo-banques et autres fintech focalisées sur le parcours client et l’expérience utilisateur. Le caractère « relationnel » doit ainsi être mis en avant afin de promouvoir l’expertise que les banques traditionnelles peuvent apporter à leurs clients.

Source : AGEFI

Il faut repenser le modèle relationnel de la banque

Selon Ronan La Moal, CEO de Arkea Crédit Mutuel, le modèle relationnel des banques traditionnelles doit évoluer. En effet les clients la posture des banques face au client doit permettre d’instaurer une relation de confiance.

En plus de la couche relationnelle, c’est le modèle économique des banques de manière générale qui va être amené à évoluer. Dans un contexte de taux bas et de pression sur les marges pour les opérations courantes, les banques traditionnelles doivent trouver d’autres relais de croissance sur des activités annexes. L’une des pistes envisagées par Ronan Le Moal est l’accompagnement complet des clients sur les projets immobiliers.

Source : FrenchWeb

Orange Bank a déjà recruté 30.000 clients

L’offre bancaire du géant des télécoms lancée le 2 novembre a déjà permis de conquérir 30.000 clients. Les services sont pour l’instant limités à un compte courant, une carte bancaire avec un découvert autorisé ainsi qu’une assurance complémentaire et un livret d’épargne.

De nouveaux services comme le crédit à la consommation sont prévus en 2018 et doivent permettre d’accélérer la croissance d’Orange Bank afin d’atteindre l’objectif de 2 millions de clients d’ici 10 ans.

Les premiers résultats sont néanmoins pour l’instant encourageants.

Source : Les Echos

Photomaton se rêve en mini-agence bancaire

Le groupe Photo-Me souhaite développer un nouveau service permettant l’ouverture d’un compte bancaire directement depuis une cabine Photomaton.

Le client pourra ainsi ouvrir un compte, éditer un IBAN et générer sa carte bancaire directement depuis la cabine moyennant des frais (variables en fonction de la banque partenaire). La cabine pourra également servir pour des entretiens via webcam avec des conseillers. Cette évolution apparaît logique par rapport au développement du groupe britannique, déjà partenaire de MoneyGram pour l’authentification des clients.

Source : Les Echos

Connaissance client

Blockchain, IA, design thinking, speed-meeting… La Banque de France active (elle aussi) sa transformation

La banque de France veut se positionner en défricheur d’innovations à un moment où elle entame sa mue digitale. Sous l’impulsion de son chief digital officer, Thierry Bedoin, elle ambitionne de devenir le catalyseur de la transformation digitale de la zone euro. Véritable usine à données, la banque de France veut les faire parler en réalisant des analyses prédictives pertinentes à l’aide de technologies basées sur l’intelligence artificielle. L’automatisation de la délivrance des identifiants créanciers SEPA à l’aide d’une application de Blockchain est prévue début 2018. La banque de France a bel et bien entamé sa révolution digitale.

Les robots-conseillers au défi de la conquête des clients

En proposant des prix attractifs et en privilégiant les fonds indiciels, une poignée de Fintech ambitionne de convertir les français à l’épargne en ligne. Grâce à des robot-conseillers, ces start-up sont capables de déterminer rapidement le profil d’un investisseur et la meilleure façon de placer son épargne. Seulement, l’acquisition de nouveaux clients n’est pas simple et surtout très coûteuse. Pour être compétitifs, ils proposent des frais très bas et doivent donc démultiplier l’encours pour devenir rentable. Une des alternatives possibles réside dans le développement de leurs services à destination des professionnels.

Source : Les Echos

Bankin : que change la limitation du web scraping ?

La guerre technologique pour l’accès aux données de paiement détenues par les banques est déclarée. Très réfractaires à la technologie du web-scraping prônée par les Fintech, les banques européennes n’ont pas totalement obtenu gain de cause. La Commission européenne en a décidé autrement. Si les API priment toujours, le web-scraping reste une alternative possible et autorisée pour le plus grand soulagement de Joan Burkovic, fondateur et PDG de Bankin. Le web-scraping va toutefois évoluer vers l’accès direct qui offrira un niveau d’identification et donc de sécurité supplémentaire. Ces technologies s’opposent à l’approche de la date d’entrée en vigueur de la directive sur les paiements (DSP2).

Source : cBanque

Avec l'Open Banking, le Royaume-Uni a ouvert la voie

Pour doper la concurrence sur le marché des comptes courants britanniques, la Competition and Markets Authority (CMA) a ouvert la voie à l’Open Banking. L’objectif : fluidifier les échanges grâce à un partage des données entre les différents établissements financiers du pays. Le 13 janvier prochain, les premiers partages de données pourront se faire. Pour ce faire, des connexions informatiques interbancaires sont nécessaires. Même si les deux tiers des consommateurs ne perçoivent pas l’intérêt d’une telle transformation, la machine DSP2 est bel et bien lancée. Pour l’Europe, la route est encore longue.

Source : Les Echos

Offres & Produits

Wirecard , spécialiste allemand du traitement des paiements électroniques enregistre au 3ème trimestre 2017 + 51,7 % de ses revenus à 406 M€.

Wirecard a racheté le portefeuille de 20.000 marchands de Citigroup dans 11 pays en Asie. En 2017, les volumes traités ont bondi de 43,5 % à 62.5 milliards de transactions. Présent dans 20 pays, Wirecard élabore un écosystème complet autour du paiement digital (de la gestion de la fraude aux solutions de portefeuilles électroniques, en passant par des outils d'optimisation des transactions). Près de 34.000 commerçants de taille moyenne et importante et près de 180.000 petits marchands.

Source : Les Echos

BNP Paribas lance avec Ulule une offre inédite de financement complémentaire dédiée aux créateurs d’entreprise

L’offre BNP Paribas vient compléter une campagne réussie de crowdfunding sur Ulule avec un financement bancaire complémentaire d’un montant au moins équivalent (dans la limite de 50.000 €). Grâce à un processus simplifié d’octroi de crédit, BNP Paribas s’engage à répondre sous 48 heures ouvrées, à toute demande de financement effectuée dans ce cadre. Pendant un an, des services bancaires à 0€ leurs sont proposés. Chiffres Ulule : + de 20.000 projets financés pour 93M€ de fonds collectés auprès de 1,7 million de membres dans le monde

Source : Finyear

La fintech Revolut demande une licence bancaire européenne

Lancée en juillet 2015, Revolut revendique 950.000 utilisateurs. L’obtention d’une licence bancaire en mi-2018 lui permettrait de proposer du découvert ou des dépôts à terme et la garantie des dépôts de ses clients à hauteur de 100.000 euros. La FinTech assure que l’on peut créer un compte courant en 60 secondes via son application, mais aussi dépenser dans plus d’une centaine de devises étrangères. Outre ses 950.000 utilisateurs, Revolut affirme disposer de 16.000 comptes entreprise et d’un volume de transactions de plus de 6 milliards de dollars.

Source : AGEFI

Grâce à leur techno, ces cinq fintechs ont séduit les géants du paiement et les grandes banques

Bam a développé un système de récompense multicommerce avec bon de réduction après achat dans un commerce de proximité membre du réseau. A Montpellier, 8.000 comptes et vise les 50.000 comptes actifs.

Pay Yes : solution mobile pour la délégation de paiement comme personne à mobilité réduite qui, jusqu'à présent, confiait sa carte de crédit ou de l'argent liquide à l'aidant chargé de faire ses courses.

SharePay : carte de paiement pour partager un paiement en temps réel : les frais des courses en colocation, paiement charges habitation à plusieurs…10.000 utilisateurs. Prix FinTech Investance Partners.

Risques

La Société Générale menacée d’une enquête pénale et d’une sanction de l’ACPR

La Société Générale voit ses résultats financiers être impactés par le coût des provisions pour litige. En juillet dernier, la banque avait déjà écopé d’un « blâme et d'une amende de 5 millions d'euros de la part de l'ACPR concernant ses pratiques de déclarations de soupçon en matière de lutte anti-blanchiment ». Aujourd’hui, l’institution financière fait face à « deux nouveaux litiges ». Une « enquête préliminaire au pénal en France » concernant l’affaire avec le fonds Libyan Investment Authority pour « d’éventuelles violations des lois anti-corruption françaises ». Mais aussi, une procédure disciplinaire auprès de l’ACPR par rapport aux « vigilances appliquées concernant le retrait d’espèce en banque de détail » ainsi que « la formation du personnel » sur ce sujet.

Source : AGEFI

Optimiser la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme

« La conformité est désormais comprise et intégrée comme une fonction hautement stratégique et centrale pour les établissements financiers ». Pourquoi ? Parce que les banques ont réussi, « malgré la complexité des problématiques liées aux coûts et à un contexte réglementaire en constante évolution », à exploiter le fruit des travaux concernant la conformité pour le transposer au niveau d’autres départements comme celui des Opérations (amélioration des données favorable à la qualité de la relation clients) mais aussi des Risques (amélioration des données permettant une meilleure gestion des risques).

Source : Revue Banque

Sapin 2 : comment les banques chassent la corruption en interne

La lois Sapin 2 souhaite prévenir de manière encore plus forte les conflits d’intérêts pouvant surgir au sein des effectifs des entreprises françaises.

Les banques ont pour leur part déjà acquis une certaine expérience en matière de lutte contre les conflits d’intérêts au travers de la cartographie des risques internes, obligatoire depuis 2014. Cependant, la lois Sapin 2 va « un cran plus loin » et souhaite la mise en place d’un code de conduite intégrant cette notion de conflit d’intérêt qui sera soutenu par un dispositif d’alertes efficace et protecteur pour celui qu’il l’utilise. Ce dispositif concernera aussi bien les collaborateurs internes que les intervenants occasionnels externes.

Source : Les Echos

Non-conformité réglementaire : vers un nouveau risque majeur pour les banques et les sociétés de gestion d’actifs ?

« La non-conformité réglementaire est-il le nouveau risque majeur pour les institutions financières ? » La démultiplication des textes réglementaires à appliquer, la croissance du nombre de sanctions et l’augmentation substantielle des montants associés parlent en faveur de cette hypothèse. Le cas de la banque privée Suisse Wegelin & Co qui a disparu en 2013 après 217 années d’existence, en est l’un des exemples majeurs. Mais alors, quelle stratégie les banques vont-elles adopter pour absorber les coûts associés à la mise en conformité ? Henry Ford répondrait « ce n’est pas l’employeur qui paie les salaires, c’est le client ».

Source : Revue Banque

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