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DigitalKiosk n°18 - Newsletter Digital & Distribution Décembre 2016


Relation client

Le digital peut favoriser l'accès à la bancarisation

Une part non négligeable des européens vit aujourd’hui sans compte bancaire. En revanche la proportion de personnes ayant accès à un smartphone au sein de cette population a explosé ces dernières années.

L’arrivée de nouvelles offres de fintech 100% mobiles peut lever un certain nombre de barrières pour ces personnes peu enclins à rentrer en contact avec une banque traditionnelle.

Cette population peut donc devenir une cible de choix pour les fintech, notamment grâce à des tarifs de services compétitifs.

Source : Les Echos

Les clients des banques exigent une relation cross-canal

L’étude de MindMetre Research montre que les clients français souhaitent conserver une relation physique avec leur banque. Ceux-ci veulent en revanche bénéficier du même niveau de qualité de service tout au long du processus (qu’il soit démarré en agence ou en ligne).

Toujours selon l’étude, les clients français souhaiteraient pouvoir obtenir un premier niveau de réponse en ligne suivi d’un rendez-vous en agence si besoin.

En plus de l’amélioration de l’expérience client, des économies peuvent être faîtes notamment au niveau de la distribution des cartes de crédit avec la délivrance instantanée en agence par exemple.

Les banques en quête d'une nouvelle image

Depuis la crise financière, les banques s’efforcent de redorer leur image notamment sur les activités d’investissement.

L’objectif est double: recruter les meilleurs profils pour travailler sur des projets digitaux et attirer une clientèle jeune.

Cette transformation passe par des opérations séductions auprès des étudiants ainsi que par des pratiques RH innovantes (temps partagé, abolition de certains niveaux hiérarchiques, etc.).

Source : Les Echos

BNP Paribas compte réorganiser sa banque de détail en France

BNP Paribas a annoncé une « refonte » de sa division Banque de Détail en France. L’objectif est de « gagner en fluidité, rapidité et réactivité dans la relation client ». Le programme passera essentiellement par la diminution des strates hiérarchiques. Aucune suppression de poste n’est cependant prévue.

Cette transformation concerne essentiellement les directions régionales ainsi que les fonctions internes au groupe et devrait épargner le réseau d’agences.

Source : cBanque

Connaissance client

Des supers calculettes pour conquérir les clients

Avec des taux d’emprunt toujours plus attractifs, le marché du crédit immobilier est florissant. L’accession à la propriété est par ailleurs un moyen de défiscalisation sûr. Il faut être réactif. Les clients cherchent à avoir une première tendance de faisabilité (capacité d’emprunt, mensualité, taux de crédit, éligibilité au prêt à taux zéro, etc.). Les banques et autres acteurs de crédit rivalisent donc sur le terrain du digital, en offrant à leurs clients, la possibilité d’obtenir une réponse instantanée à leur demande de prêt, via des plateformes ou applications de simulation immobilière téléchargeables sur smartphone (BuyMyHome, Simul Immo, etc.).

Source : Les Echos

Expérience client : mieux voir pour mieux agir partout

Le 24 janvier 2017, une matinée stratégique est organisée par le site CIO-online (site IT News Info) sur le thème « Expérience client » avec des tables rondes sur la vision 360° et les nouveaux services. Il y sera beaucoup question de digital. Cette technologie offre en effet des possibilités très larges pour appréhender le client dans sa globalité, maîtriser la relation client, et cibler les services à proposer au moment opportun. Bâtir un profil client, connaître le comportement du consommateur et pouvoir proposer un SAV adapté sont autant d’enjeux auxquels les possibilités numériques permettent de répondre.

Source : CIO Online

Les régulateurs français s’emparent du sujet des Fintech

Les régulateurs financiers français rattachés à l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) se penchent sur les adaptations règlementaires à apporter pour encadrer les Fintech. La révolution digitale est en marche. Les nouveaux usages digitaux se diffusent de plus en plus rapidement. Il faut donc veiller à maintenir les équilibres et s’assurer que tous les acteurs bancaires et assurantiels parviennent à suivre ce train d’innovations.

Pourquoi les cartes bancaires de magasin ont tant de succès

« Avez-vous la carte du magasin ? » est la question qui nous est systématiquement posée lorsqu’on effectue un achat en grande surface. Depuis la loi Hamon, qui limite la durée de vie des cartes liées à un crédit renouvelable, l’usage des cartes privatives décline sur le territoire français au profit des cartes universelles qui permettent de payer partout, aussi bien dans le magasin lié qu’à la concurrence. Un certain nombre de services et d’avantages sont attachés à ces cartes. Plus une carte est enrichie de services, plus elle génère de la satisfaction. Cela, les enseignes de grande distribution l’ont bien compris et investissent massivement pour encapsuler un maximum de services dans ces cartes, véritables relais de croissance.

Source : cBanque

Offres & Produits

En période de taux bas, les acteurs de la finance réinventent le métier de conseil financier.

Le nouveau « coach épargne » lancé par ING Direct en France et en Espagne en mars dernier via une application mobile de la banque propose de réaliser un bilan épargne et des arbitrages selon le profil de risque Client. La Fintech française Grisbee développe une plateforme de diagnostic patrimonial et propose des stratégies d’investissement par catégorie d’actif. De même, l’agrégateur espagnol de comptes Mooverang conseillera des prestataires plus économiques par l’analyse des factures. Le britannique Tandem s’occupe de l’optimisation des moyens de financement.

Source : Les Echos

Fintech : une transition en mal de formation

Aujourd’hui, les Fintech incarnent à n’en plus douter le renouveau financier. Dopées à la créativité et aux nouvelles technos, ces startups ne jurent que par leur capacité à innover et à se mettre en rupture avec des modèles économiques devenus obsolètes. Reste qu’elles peinent à trouver les talents adéquats. SnapTax, entreprise canadienne créée au sein d’une société de 7.000 collaborateurs, Intuit, a développé une app en 12 mois au lieu de 5 ans. Les Fintech cherchent à s’entourer de profils spécifiques dotés d’une expertise financière pointue et également d’une véritable culture start-up et numérique.

Source : Maddyness

Les 5 sujets qui vont occuper banques et FinTech en 2017

Camille Tyan, Co-fondateur et CEO de PayPlug détaille les 5 problématiques pour 2017 : Un nouveau modèle de relation client, centré autour des services, De plus en plus de partenariats entre banques et FinTech, Protection des données bancaires et cyberscurité, Réglementation : vers un "Know Your Customer" 2.0, Intelligence artificielle : utiliser les données pour améliorer le métier.

Source : La Tribune

Risques

Bâle III : « Il est temps d’achever cette mission confiée par le G20 »

Le Comité de Bâle veut finaliser la réforme du cadre prudentiel bancaire en remplaçant les modèles internes utilisés par les banques dans le calcul des exigences en capital.

Selon Stefan Ingves, président du Comité de Bâle, l’utilisation de modèles internes permettait aux banques de justifier un faible niveau de fonds propres réglementaires et ainsi de maximiser leur rentabilité. D’où l’introduction de l’approche standard qui se veut le reflet d’une vérité instantanée, concrète et simple.

Source : Revue Banque

Lutte contre la corruption, les entreprises face à leurs obligations

La loi Sapin 2 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique prévoit dorénavant pour les sociétés de plus de 500 salariés la conception d’une cartographie permettant d’identifier, classer et évaluer les risques de corruption et trafic d’influence. Elle sera complétée par le déploiement d’un dispositif de contrôle et d’évaluation des mesures de détection et de prévention de la corruption. Ce processus s’appuiera sur un système de contrôle des opérations et des procédures internes, un système de surveillance des risques, et un système d’archivage.

Source : L'AGEFI

Blanchiment : Tracfin appelle les fintech à se mobiliser

Les nouveaux acteurs que sont les Fintech ne doivent pas constituer une nouvelle zone d’opacité.

Les attentats de 2015 ont mis en lumière les risques sur les cartes prépayées qui sont aujourd’hui durement réglementées. Par ailleurs, d’autres innovations financières attirent l’œil des autorités. En ligne de mire les plateformes de dons et les services de paiement par mobile qui doivent faire l’objet d’un renforcement de leur dispositif LCB-FT (origine des fonds, KYC, etc…).

Source : Les Echos

La « Bribery Act » s’impose lentement dans le paysage britannique

Alors que la loi Sapin 2 vient d’être définitivement adoptée par l’Assemblée Nationale depuis le 8 novembre 2016, c’est déjà l’heure du bilan pour le UK Bribery Act (UKBA), son grand frère, entré en vigueur le 1er juillet 2011.

Les résultats du UKBA sont décevants car la prise de conscience des différents acteurs n’est pas encore généralisée. De nouvelles procédures et un peu de formation ont été introduites pour répondre de manière statistique à la feuille d’émargement à soumettre au superviseur. Il est difficile dans un monde post-brexit de placer en priorité les dépenses en matière de conformité (identification des risques de corruption, promotion d’une culture risque à tous les échelons, etc…).

Source : L'AGEFI

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