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DigitalKiosk n°19 - Newsletter Digital & Distribution Janvier 2017


Relation client

Banque en ligne : Boursorama décroche le million

Boursorama Banque, la banque en ligne du groupe Société Générale, a décroché son millionième client en janvier. Ce chiffre est donc en ligne avec l’objectif fixé par la banque d’atteindre 975.000 clients à fin 2016,

Cela fait de Boursorama la deuxième banque en ligne française à atteindre le seuil du million de client après ING Direct en mai 2015.

Selon Benoît Grisoni, directeur général adjoint, cet attrait pour Boursorama s’explique essentiellement par les moyens injectés en marketing pour la promotion de la marque ainsi que par l’offre complète proposée par la banque comparée à d’autres acteurs de la banque en ligne. La refonte du site client en 2016 a également permis de donner une nouvelle dynamique en termes d’expérience client.

Source : cBanque

Banques et fintech s’affrontent pour devenir des supermarchés financiers

Dans le cadre de la directive européenne DSP2 (Directive sur les Services de Paiement), les banques vont devoir ouvrir l’accès aux paiements depuis les comptes de leur clients à des acteurs externes.

Les API (Application Programming Interfaces) permettent à deux acteur d’interfacer leurs systèmes d’information de manière dynamique et constituent ainsi la solution qui est vouée à se développer de manière significative. Elles permettent en effet à la fois aux banque de mettre en place leurs propres outils d’agrégation de comptes et aux fintech d’initier des paiements directement depuis leur interface en augmentant leurs volumes plus rapidement afin d’atteindre une taille critique.

Source : Les Echos

Orange parie sur le "phygital" et les fintechs pour son offre Orange Bank

Stéphane Richard , président directeur général d’Orange, a révélé de nouvelles informations concernant la stratégie d’Orange Bank.

La banque de l’opérateur télécom historique compte miser sur une approche « phygitale » de la relation client. Cette stratégie consiste à créer une banque mobile tout en s’appuyant sur le réseau physique existant de l’opérateur composé de 650 points de vente en France (150 seront affiliés à l’offre dans un premier temps).

Une campagne de formation du personnel est également prévue afin de les familiariser avec la vente de produits financiers.

Les banques se préparent au big bang de la loi Macron

L’entrée en vigueur des dispositions Macro sur la mobilité bancaire va obliger les banques traditionnelles à redoubler d’efforts dans la relation client. En effet la mobilité d’un client d’une banque à l’autre est grandement facilitée et doit répondre à un calendrier très resserré,

Les banques en lignes s’attendent ainsi à une acquisition de clients plus importante que par la passé. Certains acteurs anticipent déjà les effets de cette loi et ont ainsi démarré certaines initiatives en vue de renforcer leurs offres de services auprès de différents segments de clientèle.

Les banques traditionnelles quant à elles, se focalisent plus sur la tarification et l’expérience client.

Source : Les Echos

Connaissance client

Intelligence Artificielle : le conseiller bancaire bientôt remplacer par les chatbots ?l

La relation banque-client va être considérablement transformée avec l’arrivée de l’intelligence artificielle. Les clients se déplacent de moins en moins dans leur agence. Ils gèrent leurs opérations à distance depuis leur smartphone ou internet. La fonction de « guichetier » est amenée à disparaître. Les services qualifiés « à faible valeur ajoutée » vont progressivement être automatisés et confiés à des robots/agents conversationnels (chatbots). Les conseillers en agence devront assurer le pont entre un CRM 2.0 et la relation physique et concentrer leurs efforts sur l’expertise pour ainsi mieux cibler leurs offres commerciales.

Source : FrenchWeb

Risquez-vous des sanctions en refusant de divulguer votre patrimoine à votre banquier ?

La règlementation impose aux établissements bancaires de lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Mais cela ne les autorise pas pour autant à exiger un état des lieux détaillé de votre patrimoine quand bien même vous recevriez un courrier de votre banquier présentant la demande comme obligatoire et légale. Il faut bien faire la distinction entre les obligations d’une banque en termes de maîtrise de la connaissance client (directive MIF) qui autorise les banques à envoyer un « questionnaire de connaissance client » et les obligations de signalement au service de renseignement Tracfin dès lors que des mouvements de fonds suspects sont détectés.

Source : L'Express

Humanis s’appuie sur Microsoft pour passer au Big Data

Le groupe de protection sociale Humanis va investir 20 millions d’euros sur les cinq prochaines années dans le Big Data. Face à une croissance exponentielle du volume de données manipulées, cet acteur majeur de la santé et de la prévoyance collective en France a décidé de s’appuyer sur les solutions et services de Microsoft pour gagner en rapidité d’exécution, sécuriser ses données et améliorer la connaissance de ses clients en ayant une vision 360°. L’objectif visé est de renforcer la compétitivité tarifaire et être capable de proposer des services de prévention toujours plus adaptés aux besoins individuels.

Source : Les Echos

Thibault Verbiest : « Les « open API » donnent l’occasion aux banques de rester au centre du jeu »

Dans le monde de l’informatique, les interfaces de programmation ouvertes deviennent incontournables. Comme les géants d’Internet, le monde de la finance recours de plus en plus aux API dites « open source » ou au « web scraping ». Facilité d’accès, amélioration permanente du code, mais aussi perte de la maîtrise de la technologie sous-jacente et risque systémique accru. Une harmonisation de ces plateformes d’«open banking » est nécessaire pour permettre aux banques de trouver le bon équilibre et rester au centre du nouvel écosystème plus ouvert qui est en train de se mettre en place avec les nouveaux acteurs financiers.

Source : Les Echos

Offres & Produits

Amazon lance une carte Visa gratuite utilisable partout hors ligne

Avec la carte Amazon Prime Rewards Visa Signature, le géant de l’e-commerce veut révolutionner le monde du paiement. Réservée aux abonnés au service Prime qui paient déjà une souscription mensuelle ou annuelle, cette carte est émise par la banque JP Morgan Chase & Co partenaire d’Amazon. En plus des réductions offertes pour des achats du quotidien, cette carte, qui n’entraine pas de cotisation additionnelle, encapsule un très large panel de services (assurance voyage, conciergerie, absence de commission sur les paiements à l’étranger). Amazon a bien compris que c’est par la dépendance qu’on fidélise dans la durée.

Source : La Tribune

Quand la plaque d’immatriculation se transforme en carte bancaire

Payer avec sa plaque d’immatriculation sans manipuler sa carte bancaire ou même son smartphone devient possible. Oney, la filiale bancaire d’Auchan, commercialise déjà une solution de paiement baptisée « Automatric » en Espagne et au Portugal. La validation de la transaction nécessite toutefois la saisie de son code secret sur un terminal de paiement. Avec le groupe PSA, Oney ambitionne de développer un prototype de voiture connectée intégrant une solution de paiement sans contact. Le véhicule de demain embarquera toutes sortes de services pour satisfaire et simplifier les usages des automobilistes.

Source : Les Echos

What Facebook’s European payment license could mean for banks

Facebook avait annoncé en Décembre avoir acquis la licence nécessaire pour les paiements en Irlande. Cette annonce fait suite au lancement des services de paiement aux Etats-Unis et s’inscrit dans la stratégie du réseau social initiée avec le recrutement de David Marcus, ancien président de Paypal, en tant que responsable de Facebook Messenger.

Avec la mise en place de la directive européenne DSP2, Facebook pourra ainsi utiliser leur service de messagerie pour initier des paiements entre utilisateurs directement depuis leurs comptes bancaires.

Source : TechCrunch

Banque mobile : N26 officialise son lancement en France

La néo banque allemande N26 (anciennement Number26) a annoncé son lancement officiel en France en janvier. La banque compte déjà 30 000 utilisateurs en France et a pour objectif d’ouvrir 2000 comptes par semaine dans le pays. Son CEO, Valentin Stalf, estime qu’il était nécessaire d’apporter de l’innovation sur le marché français, plutôt immobile jusque là.

La stratégie de N26 est de pouvoir proposer une gamme complète de services incluant notamment du crédit et de l’épargne. La banque a déjà levé 53 millions de dollars depuis sa création et a pour ambition de gérer « plusieurs milliards d’euros » de transactions en Europe.

Source : cBanque

Risques

Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme : Principaux textes parus en 2016

L’année 2016 a été riche du point de vue réglementaire en matière de LCB-FT. Plus de 50 sources sont venues enrichir le socle de textes, lois et réglementations relatifs à ce sujet tant au niveau international (GAFI), Européen (Commission européenne) que national.

A titre d’exemple, en France, au niveau législatif, deux lois ont été adoptées venant de la transposition de la 4ème directive. La loi 2016-731 dite « Urvoas » renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale et à loi 2016-1691 dite « Sapin 2 » relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique.

Source : Revue Banque

Bâle IV, le feuilleton continue

Les négociations sur la refonte du mode d’évaluation des actifs pondérés par les risques (RWA) ont été reportées sine die. Les différentes juridictions siégeant au Comité de Bâle n’ont pas trouvé un accord concernant la mise en place d’un output floor ainsi que sur le sujet du calcul du risque opérationnel (méthode standard versus méthode avancée).

Les opposants principaux sont la France, l’Allemagne et les Pays-Bas craignant notamment que ces deux projets brideraient trop l’utilisation des modèles internes au profit de la méthode standard qui serait insuffisamment représentative des risques réellement pris par les établissements. Un écho a été trouvé auprès des pays Nordiques dont les banques ont un bilan concentré sur les crédits immobiliers avec des probabilités de défaut historiquement faible permettant une réelle économie au travers des pondérations obtenues par les modèles internes.

Source : Revue Banque

Les prestataires de services de paiement (PSP) face au nouveau règlement général européen

Le renforcement réglementaire en matière de protection des données personnelles combiné à la révolution digitale actuelle soulève des interrogations concernant l’impact opérationnel de certaines activités bancaires (ex : KYC, gestion de la chaîne de flux d’information et financiers, modèles d’exploitation commerciale des données, etc…). Le règlement général sur la protection des données (RGPD) entrera en vigueur au sein des Etats membres de l’UE le 25 mai 2018. Les PSP qui entreprennent des traitements de données à caractère personnel se doivent de veiller aux principes de licéité, loyauté et transparence des traitements, collecte limitées aux finalités déterminées, minimisation quantitative des données, exactitude des données, limitation de la conservation et de la garantie d’intégrité et de confidentialité.

Source : Revue Banque

LCB-FT « Il faut veiller à ce que les nouveaux entrants soient soumis à des obligations de vigilance appropriées »

Les nouveaux entrants vont devoir se mettre au niveau concernant les obligations de vigilance de lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme. Des avancées sont accomplies au travers de l’inscription des comptes de paiements dans le fichier Ficoba par exemple. Cependant, Tracfin souhaite que les plateformes de crowdfunding mais aussi les acteurs intervenants dans les monnaies virtuelles soient soumis aux obligations LCB-FT. Les questions des FinTechs proposants des solutions toujours plus innovantes (agrégateurs ou initiateurs de paiements, etc…) est centrales car elles restent en dehors du champ de la réglementation et ne sont donc pas soumises aux obligations de détections du blanchiment ou du financement du terrorisme.

Source : L'AGEFI

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