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L’évolution des métiers de la gestion d’actifs et les projets de transformation face aux contraintes


Mais si nos gérants sont des spécialistes de la gestion du temps, qu’en est-il de nos équipes projets ?

Chez Amundi nous sommes convaincus que les bons projets sont des projets rapides. L’expérience montre que les projets trop longs sont plus souvent des échecs que des réussites.

On a coutume de dire que la pertinence de la stratégie est importante, mais que c’est la qualité de l’exécution qui est primordiale. Et cela repose notamment sur la rapidité.

Dans un monde qui évolue de plus en plus vite, si un projet met trop longtemps à aboutir, il est probable qu’il aura perdu une grande partie de sa pertinence lorsqu’il arrivera à son terme. Et si l’on admet que les projets doivent aboutir vite, il faut donc qu’ils soient petits.

Nos confrères s’étonnent parfois de la proportion importante de la « maintenance évolutive » dans notre dépense informatique. C’est un choix délibéré : on obtient de bien meilleurs résultats quand les changements se font progressivement et peuvent donc être adaptés au fur et à mesure de l’évolution inévitable des besoins.

Et les métiers eux-mêmes sont plus à l’aise pour exprimer leurs attentes par adaptation d’un existant qu’ils maîtrisent, plutôt qu’en cherchant à imaginer à partir d’une feuille blanche une nouvelle solution. Il est plus facile et efficace de faire de nombreux petits pas plutôt que de faire un grand saut.

Et que fait-on quand on doit néanmoins réaliser un grand projet ?

La première solution est de le découper en petites étapes maîtrisables. Une succession de plusieurs projets courts a beaucoup plus de chances de succès qu’un long projet compliqué.

Mais parfois les projets ne peuvent pas facilement être découpés. Et ils ne peuvent être déployés qu’en une fois, par un « big bang ». Notre solution, dans ces cas-là, est d’être volontaristes sur le délai de mise en œuvre. On annonce la date de fin du projet, jamais au-delà de 18 mois, avant même de l’avoir analysé.

Le fait de limiter volontairement le délai oblige tous les acteurs du projet à trouver des solutions simplificatrices, à reporter pour plus tard les fonctionnalités non indispensables. Certains cherchent à diminuer le coût des projets par l’approche classique du 80-20 : Reportons à plus tard les 20% de fonctionnalités qui vont représenter 80% du coût. Nous ne l’exprimons pas ainsi, mais la contrainte sur le temps oblige de fait les acteurs du projet à éliminer les demandes trop complexes.

On le voit donc, c’est en mettant l’accent sur la maîtrise du temps que l’on favorise la réussite de nos projets.

Et nous sommes bien en communion avec nos collègues de la gestion, car « le temps c’est de l’argent » !

L’histoire d’Amundi a été marquée par de nombreuses fusions et intégrations dont le succès a permis à Amundi de devenir un acteur de référence en Europe et dans le monde. Et l’une des caractéristiques de nos projets d’intégration a été la rapidité d’exécution.

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