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DigitalKiosk n°15 - Newsletter Digital & Distribution Septembre 2016


Relation client

Goldman Sachs se lance dans la banque de détail

Suite à la crise de 2008 et les différentes règlementations qui en ont découlé, le rendement des fonds propres de Goldman Sachs a largement diminué. Afin de renouer avec la profitabilité, la banque américaine doit se lancer sur de nouvelles activités plus rémunératrices et moins gourmandes en fonds propres.

C’est en constatant les marges réalisées par des nouveaux entrants sur le marché des prêts aux particuliers que Goldman Sachs a décidé de lancer Marcus, banque 100% en ligne. Ce lancement fait suite à celui de GS Bank qui proposait déjà aux particuliers une offre de produits d’épargne en ligne.

Source : Le Figaro

Les banques passent au compte courant express

Alors que les néo-banques et autres offres récentes telles que N26 ou le compte Nickel proposent aujourd’hui des délais de souscription sous la barre des dix minutes, les banques traditionnelles doivent désormais repenser leur parcours client afin de rester compétitifs.

Le Crédit Agricole propose depuis peu dans des caisses pilotes une souscription à un compte courant en dix minutes en utilisant les tablettes mises à disposition des conseillers. En parallèle la Caisse d’Épargne permet d’obtenir ses identifiants en deux heures auprès des conseillers présents sur les campus.

Source : Les Echos

L'image des banques françaises est à son meilleur niveau depuis 10 ans

Selon le baromètre de l'image des banques réalisé par l'institut BVA, l’opinion des consommateurs face à leur banque est remontée jusqu’à son niveau d’avant crise. L’importante du rôle du conseiller est ainsi soulignée même si l’étude confirme la désertion des agences au profit des outils digitaux.

L’étude montre également la confiance des consommateurs envers les banques. Peu d’entre eux seraient en effet enclins à remettre leurs identifiants bancaires à d’autres établissements de paiement ou à ouvrir un compte via les réseaux sociaux.

La transformation des banques passera par l’intelligence collective

La concurrence accrue des FinTech met les acteurs traditionnels sous pression, notamment sur les deux piliers essentiels que sont l’offre et la relation client.

Une des pistes qui permettrait aux banques de se réinventer consiste à faire appel à l’intelligence collective. La création de communautés, notamment via les réseaux sociaux, pourrait ainsi faciliter l’émergence de nouvelles pratiques ainsi que l’évangélisation. La FinTech britannique Revolut a d’ailleurs lancé en Septembre une plateforme communautaire permettant aux membres de partager leurs idées.

Source : Les Echos

Connaissance Client

Big data: Polytechnique et HEC prêts à transformer les données en or

Lorsque HEC et l’X lance un Master of science « Big data for business », c’est que la ressource de haut niveau est rare.

Les volumes de données à traiter explosent : 90% des données mondiales ont été créées au cours des 2 dernières années selon Mr Lévy. Leur utilisation en devient extrêmement complexe et pour transformer cette donnée facile à stocker en Asset à forte valeur ajoutée, il faut trouver les experts capables de traiter la donnée et également de faire évoluer les organisations.

Source : L'Opinion

Le déluge de données submerge les entreprises

Quand conserver ses données ne coutent plus rien, le volume augmente fortement, ainsi que les risques liés (Financier, sécurité, …)

83% des décideurs IT admettent conserver des données pouvant porter préjudices à l’entreprise (Fichier client, informations non cryptées, …). Cependant, au-delà de l’aspect sécurité (ce volume de données ralentirait l’entreprise pour faire face à une cyberattaque), c’est l’aspect réglementaire qui est le plus important.

Le nouveau règlement européen de protection des données (GDRP) qui entrera en vigueur mi-2018 pourrait contraindre les entreprises à un grand nettoyage pour être en conformité et éviter des amendes pouvant atteindre jusqu’à 4% du CA.

Source : Finyear

« Yomoni compte 1 500 clients et gère 6 millions d'euros d'encours »

Yomoni fête son 1er anniversaire avec des résultats encourageants, à la fois sur le développement commercial, mais également sur les performances de ses fonds.

Fondée sur un parcours client simple, une tarification transparente et une recommandation sur le profil de risque, le robo-adivsor a su attirer bon nombre de clients prêts à diversifier leur épargne avec une relative prise de risque (80% des clients sont 100% en UC)

Dans les prochaines étapes, l’intégration ou le couplage avec un agrégateur pourrait permettre de décupler l’exposition de son offre et surtout d’offrir une vision complète du patrimoine au client qui pourra ainsi choisir la meilleure allocation d’actifs.

Offres & Produits

Sur fond de Brexit, à Londres, la France chante "mon amie, c'est la FinTech"

La secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire et son convoi officiel lancent une « Opération Séduction » auprès des FinTech britanniques à Londres. L’objectif de cette manœuvre est de convaincre ces start-up spécialisées en finance de déménager en France, notamment à Paris, et de profiter de ce climat de changement lancé par le Brexit pour "faire de Paris la première place financière européenne ».

La France sera-t-elle en mesure de relever ce challenge… ?

Source : La Tribune

Virements internationaux : bousculées, les banques commencent à réagir

Longtemps dominé par les grands groupes financiers historiques et établissements tels que Western Union ou Moneygram, les virements sur internet hors espace Sepa ont vu leurs prix dégringoler à cause de la dévorante concurrence que représentent les FinTech.

Le secteur bancaire en France, en l’occurrence la Société Générale, répond enfin à cette offensive en cassant les prix des transferts d’argent à l’international et en affichant des tarifs attractifs: 9 euros pour des montants inférieurs à 500 euros, et à 13 euros au-delà.

Source : Les Echos

UK contactless card use overtakes cheques

D’après une récente étude du Mintel, le paiement par carte sans contact aurait pour la première fois dépassé le paiement par chèques au Royaume Uni.

Certains se réjouissent de ces chiffres, mais d’autres sceptiques estiment que ces statistiques sont biaisées.

En effet, selon ces derniers, les paiements par chèques sont sur le déclin depuis bien des années à cause de la démocratisation des terminaux de paiement sans contact dans les commerces.

Une simple cause à effet… Sans surprise donc!

Source : Finextra

6 banques sur 10 partenaires d’une FinTech, 1 sur 4 veut l’acheter… sauf en France !

A l’inverse de certaines parties du monde, où les FinTech sont scrutées avec grand intérêt en vue d’éventuelles acquisitions comme en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique, ou en Afrique, au Moyen-Orient et au Royaume Uni où elles sont suivies en vue de potentielles collaborations, La France et L’Allemagne restent méfiantes face aux chants des sirènes « FinTech ».

Mais à terme… la France ne devrait-elle pas mettre de côté ses craintes et freins et profiter des multiples opportunités que les FinTech ont à offrir…?

Source : IT Social

Risques

Smile please, you're on HSBC

Simplifier le processus d’entrée en relation devient vitale pour les banques traditionnelles. Les solutions proposées par leurs nouveaux concurrents tels qu’Atom les obligent à repenser ce parcours clé pour ne pas être dépassés.

HSBC propose ainsi une simplification de la reconnaissance d’identité basée sur un « selfie » et une copie de sa carte d’identité. Le déplacement en agence n’est plus nécessaire et près de la moitié des nouveaux comptes sont ainsi ouvert en ligne contre seulement 10% en 2013.

Source : Finextra

La banque d’Auchan se renforce dans la sécurisation des paiements en ligne

La confiance reste l’élément clé pour continuer à développer le commerce en ligne. Pour cela, Oney, la banque d’Auchan vient d’acquérir FIA-NET, leader français des solutions de lutte contre la fraude pour le e-commerce.

Oney dispose ainsi d’une sécurité sur l’ensemble du processus d’achat de l’analyse de la transaction, jusqu’à collecte d’avis et d’analyse de la satisfaction client.

Ce rapprochement permet également de disposer d’une cellule de recherche et développement importante pour anticiper les futures fraudes.

Source : Les Echos

Éric Lombard: «L'utilisation des données personnelles n'est pas sans risque»

L’explosion du numérique dans le domaine de la banque et de l’assurance fait émerger une nouvelle problématique concernant l’utilisation qui est faite des données collectées. En effet, les assureurs, par exemple, se retrouvent avec un nombre considérable d’informations personnels sur leurs clients. Sans remettre en cause leur modèle de mutualisation des risques, l’utilisation de ces données va permettre d’optimiser l’évaluation des risques et pour le client de personnaliser sa tarification.

Cependant, une harmonisation des pratiques et de la règlementation doit être faite afin que les assureurs conservent leur image de confiance.

Source : Le Figaro

Oui aux objets connectés mais pas n’importe comment !!

Avec en moyenne plus de 6 objets connectés par personne d’ici 2020, la quantité de données personnelles collectées va exploser. On estime d’ailleurs que plus du tiers des données stockées dans le cloud proviendront d’objets connectés. Mais qui sait réellement l’usage qui en est fait ? Qui lit les conditions d’utilisations et connait les tiers qui pourront avoir accès à ces données ?

L’objet connecté n’ayant de sens que par l’usage qu’il procure, nous sommes prêt à accepter les conditions sans même les regarder ou les analyser. Sachant également que les entreprises ne communiquent que faiblement sur leurs pratiques.

Merci à Aicha et Pierre pour leur participation

Bonne lecture

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